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Mission à Lumbila (Juillet 2005)

                Premier jour

Notre chargement à Marseille Provence ne passe pas inaperçu. Sarah et guillaume qui en sont à leur premier voyage de ce type sont un peu « gênés » par un tel déménagement envahissant. Les autres passagers regardent cela avec amusement. Les collègues de la manutention avec un peu plus d’énervement ! Mais bien amical. Notons au départ la présence du vice Président et du Trésorier de Graines de joie Développement venus nous souhaiter bon voyage.

A l’arrivée à Charles de gaulle, nous récupérons deux autres comparses Christine et Maria. Direction immédiate vers le 2E où débutent les tractations pour l’enregistrement de cette montagne de colis. Tout baigne, le personnel local est très sympathique.

Nous voici à bord, attendant de poser les pieds sur le sol africain.

Nous récupérons tous nos paquets  à Ouagadougou, c’est un voyage parfait ! Reste que je ne retrouve pas ma valise cabine au moment de quitter l’aéroport ! Ce n’est que deux heures plus tard que les services de police locale nous contacteront à l’Eau Vive pour nous informer qu’elle était en leur possession. Tellement focalisé sur la réception de nos autres emballages je l’avais tout simplement oubliée au filtre de police !

Les formalités en douanes son allégées grâce à la présence de Marie Jo toujours avec le sourire qui est venue nous attendre avec le 4x4.

Elle prend la responsabilité de la livraison, ça facilite les choses !

Etienne de son coté nous attend avec le minibus.

                 Deuxième jour

Nous rencontrons Marie-Thérèse et l’ensemble des sœurs de l’eau vive au petit déjeuner. Une grande « bonne arrivée » empreinte d’amitié.

Nous partons ensuite pour Lumbila avec étienne. Nouvelle présentation. Marie-claire, Edith, Monique et Christine, les nounous et les enfants nous gratifient d’embrassades et de signes de gentillesse.

Nous déballons nos colis et offrons nos cadeaux, notamment les sucreries dont sont friands les africains.

Profitant d’un petit moment de temps libre, nous traversons la route pour aller rendre visite à des amis résidant du coté musulman de Lumbila. Dans l’une de ces fermes nous apportons quelques vêtements et peluches ainsi que des photos prises une fois précédente. Nous sommes à la fête.

Avant de rejoindre la pizzeria pour déjeuner nous nous engageons pour une visite guidée du site. Dortoirs, stade, ferme, spiruline, dispensaire, mais sous un soleil de plomb malgré l’ambiance orageuse.

Nous rentrerons de bonne heure vers Ouagadougou en compagnie de marie Thérèse, bien parfumée pour l’occasion. Elle va nous « aiguiller » dans le choix de tissus pour la confection de chemises et de boubous.

                 Troisième jour

Nous resterons aujourd’hui en ville pour nous consacrer au shopping. Le groupe est vite assailli par les marchands ambulants. Comme toujours, nous réalisons de nombreux achats : masques, batiks, collier, souvenirs divers, bronzes et même chaises à palabres pour les deux orléanaises, sans réellement penser au poids des bagages de retour !!!

L’une de nos collègues de voyage a déjà tapé dans l’œil d’un marchand local bien installé. Dès l’après-midi, elle va recevoir une bague en argent ainsi qu’un petit mot signé Allasane. Une grande histoire qui commence ?!

Notre ami RASMANE à qui un des membres de l’association offre le permis poids lourd ainsi que quelques aides ponctuelles nous a rejoint. Nous déjeunons à l’Eau Vive car le programme est très chargé.

Nous filons ensuite vers le grand centre artisanal situé sur la route périphérique de Ouaga, près du SIAO. Encore beaucoup d’achats notamment pour les ventes de fin d’année au bénéfice de l’association. Nous rencontrons et échangeons beaucoup avec les artistes. RASMANE nous invite ensuite chez lui pour nous présenter toute sa famille, partager un plat de tô sauce à la viande. C’est la fête car nous y apportons aussi quelques présents.

                 Quatrième jour

Nous restons aujourd’hui sur Lumbila car le programme est très serré. Sur le chemin, suivant nos habitudes, nous achetons des gâteaux de sésame aux jeunes filles, ainsi que quelques fruits frais. Les galettes vont immédiatement faire la joie des enfants, qui, s’ils ne connaissent pas encore le français savent déjà dire « moi-moi » en tendant la main.

Nous repartons ensuite avec Étienne pour apporter quelques photos prises il y a quelques mois. Tout d’abord, arrêtons nous au marché de Lumbila. Nous retrouvons une vieille mamie, tenant échoppe. Très timide, elle n’aime pas les photos, pourtant… lorsque nous lui tendons son portait encadré par nos soins, c’est la grande bousculade, des cris, tout le village arrive.

Explosion de joie, bain de foule. Embrassades avec toute sa famille, les enfants, les amis du village. Chaleur au cœur assurée. Cette dame fait dire au photographe qu’il est désormais comme son fils ! Tout ça pour une photo et le respect d’une parole donnée. N’est-ce pas la base même de la plus élémentaire des sagesses, de la simplicité de la vie ?

Pour célébrer cet instant de fête nous faisons une halte dans l’un des nombreux points rafraîchissement  du marché. Nous offrons une tournée générale en même temps que nous dégustons l’apéro local le DOLO. C’est une bière de mil à température ambiante, réalisée avec l’eau du barrage, de la levure et de l’alcool de mil, le tout fermenté. Ce n’est pas très fort mais au bout d’un certain temps, sa « dégage ». Tout le monde y a goûté, même les enfants. Le rituel étant de passer l’écuelle de mains en mains. Notre vieille amie toute fière vient trinquer avec nous.

Nous nous dirigeons ensuite vers un village musulman où nous avions déjà rencontré la population il y a quelque temps. Le grand chef du village avait accepté que nous puissions prendre des photos de son village et de la vie locale. En remerciements nous lui apportons une photo encadrée des enfants et de leur doyenne. Entouré des sages il nous remercie chaleureusement et nous donne son amitié, propos qui nous sont naturellement traduits par Étienne toujours disponible et souriant.

Nous finissons la matinée au cabri un excellent restaurant perdu dans la brousse (sans jeu de mots). Comme toujours le repas est parfait, mais quelle chaleur !

Etienne revient nous chercher car c’est bientôt l’heure du grand concert auquel nous allons assister par le plus pur des hasards. Organisé par l’UNICEF avec le soutien de l’ambassade de France et quelques partenaires locaux comme CELTEL, SEDONI SONORISATION…

C’est un immense succès regroupant environ 3000 personnes sur le terrain de l’orphelinat. Ce spectacle dédié aux enfants fait leur joie. Pour les grands et les relayeurs de l’information, le message est clair : lutter contre la pauvreté et la faim en Afrique.

Pour cette occasion, les plus grandes vedettes nationales ont offert leur présence. Relevons a présence de : DJATA, SOOFA, DUMBA culture, ONEL MALA (Côte d’Ivoire), YELEEN, TIM WINSE et ALIF NAABA.

                 Cinquième jour

Nous restons à nouveau sur Lumbila car nous avons un peu de travail sur le site ; enfin pour ceux qui en ont le courage car tour à tour nous squatterons les banquettes de la maison des sœurs. Nous sommes tous un peu « vaseux » est-ce l’emploi du temps de la veille où les boissons locales que nous avons du mal à digérer ?

Pourtant afin d’aider Roger BAZIER, représentant l’ONG « planète urgence » qui est venu passer une quinzaine de jours ici afin d’organiser et trier les livres de la bibliothèque, les filles : Christine et Maria vont se faire violence et mettre une touche finale à cette entreprise.

 

*« Planète urgence » intervient dans la mise à disposition de volontaires dans des missions de développement social et environnemental sur toute l’Afrique mais aussi en Asie et en Amérique du sud.

Les thèmes les plus usités sont : connaissance de la cuisine française- informatique- gestion de la bibliothèque- gestion de projets- couture…

Pour plus d’informations : www.planete-urgence.org

 

Coup de colère de la part de Jean-Yves en fin de matinée. Le terrain n’est pas entretenu et les enfants n’ont pas conscience de ce qu’ils contribuent à dénaturer.

Marie-Claire sonne le rappel après le repas, au moment le plus chaud de la journée. Elle laisse à Jean-Yves le soin de « faire ce qu’il peut ». Brève leçon aux jeunes et battue organisée à la recherche du moindre papier, la moindre bouteille ou vieille chaussure, ainsi que boite de conserve. Il faut quand même pas mal « gueuler » pour se faire respecter mais ça a marché.

Vérification au prochain voyage !

Après toutes ces péripéties, les enfants, Sarah et Guillaume qui restent longtemps avec les tous petits pour les cajoler ou s’amuser, préparent le goûter traditionnel offert par l’association.

Biscuits au chocolat, bonbons, boissons autour d’un buffet dressé en plein air. Ambiance de fête et plaisir pour nous de voir la joie sur ces visages éprouvés par la nature et l’injustice.

 Sixième jour

Dès la première heure, nous nous dirigeons en ville vers l’entrepôt où Etienne a commandé du sucre. Avec l’argent de l’association, nous pouvons en acheter sept sacs ce qui fait 350 kg. Une urgence alimentaire du moment avec les oignons.

Les enfants sont fiers de charger le véhicule sous les yeux de toute  la rue du centre ville en effervescence.

Direction ensuite l’agence AIR FRANCE où nous venons donner un petit bonjour à notre collègue AIDA désormais en poste ici suite à sa demande.

La route sera longue ensuite jusqu’ au musée de MANEGA au travers de la brousse fertilisée par les dernières pluies, le grenier de la région, par ses couleurs vertes, rassure.

 Septième jour

Il est désormais nécessaire de préparer les colis. Pourrons- nous tout emporter ? Réponse demain soir à l’aéroport.

Aujourd’hui nous nous accordons  un peu de repos.

Piscine à l’hôtel, rédaction de quelques notes, emballages… on commence à fatiguer. Le rythme du séjour était assez soutenu.

L’après- midi sera à nouveau consacré à l’orphelinat.

Nous passerons beaucoup de temps avec les enfants et les sœurs. Nos échanges sont fructueux. Les liens sont de plus en plus forts

 Huitième jour

Nous partons immédiatement pour BAZOULE, nous avons rendez-vous avec les caïmans sacrés. La visite est surprenante et pleine de surprises. Après avoir réglé les droits d’entrée, il nous faut acheter quelques petits poulets vivants. Sans cela les crocodiles ne sortent pas de l’eau et ne montrent pas la puissance de leurs mâchoires.

Les pauvres petites bêtes sentant leur fin arriver piaillent généreusement. Les caïmans attirés sortent de l’eau et rapidement nous entourent. Bien qu’aucun incident n’ait été à déplorer, notre guide nous incite à la prudence et à reculer.

Le bruit sourd et métallique que fait la mâchoire des crocodiles en se refermant est impressionnant. Mieux vaut ne pas laisser la main au milieu…

Nous passerons le reste de la journée à Lumbila avec les enfants. Jusqu’au moment fatidique où l’heure du départ sonne. Ces adieux sont déchirants et certaines cachent leurs larmes sous d’épaisses lunettes de soleil.

C’est souvent comme cela que se terminent nos voyages au Burkina Faso.

 La mission se termine sous un aspect positif et qu’il nous soit ici permis de remercier la Présidente et le vice Président de l’association d’avoir mandaté notre petit groupe d’un  rôle officiel puisqu’un rapport technique a été adressé aux instances. En effet, le fonctionnement très libéral de GRAINES DE JOIE DEVELOPPEMENT a laissé toute latitude à un membre n’appartenant pas au bureau d’accomplir cette action et d’encadrer le déplacement de personnes n’ayant jamais eu contact avec l’Afrique.

Jean-Yves OLIVE

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Panneau à l'entrée du Centre

 

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Panneau à l'entrée du Centre

 

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Les soeurs

 

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L'approvisionnement en sucre
 
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Classes en construction
 
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Guillaume en plein câlin
 
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Sarah idem
 
Les enfants
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Goûter
 
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Goûter
 
Organisé par l’UNICEF avec le soutien de l’ambassade de France et quelques partenaires locaux comme Celtel, Sedoni Sonorisation…
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La tribune officielle

 

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La tribune officielle
 
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